Dimanche soir, la grève était déjà totale dans les chemins de fer. A Anvers-Berchem, plusieurs dizaines de militants s’étaient réunis pour stopper le trafic ferroviaire. La piquet de grève était bien fourni, tant par le personnel des chemins de fer que par leurs partisans. Le mécontentement est véritablement très profond. La campagne de dénigrement anti-grève dans les médias, ici comme ailleurs, a fonctionné tel un chiffon rouge agité devant un taureau en colère : la détermination n’a fait qu’augmenter. Compte tenu de la nature antisociale de la politique du gouvernement et de la préparation de nouvelles mesures d’austérité, cette colère ne fera qu’augmenter.