Un accord social pour 2006-2007 vient d’être conclu entre la direction du groupe SNCB et les syndicats. Dans les semaines qui viennent, la base devra donner son avis. Et s’il y a des points positifs, il y a aussi pas mal d’insuffisances dans ce projet…
Le premier point positif, c’est le maintien de l’emploi à 36.696 équivalents temps plein au 1er janvier 2008, ce qui signifie l’embauche de 2.500 nouveaux travailleurs pour remplacer ceux qui partiront en pension. Le deuxième, c’est l’octroi de la gratuité des frais d’hospitalisation à tous les cheminots, actifs et prépensionnés, et aux membres de leur famille. Ce sont 150.000 personnes qui bénéficieront ainsi de cette assurance hospitalisation qui représente 10 millions d’euros.
Mais cet accord est loin de régler tous les problèmes. Remplacer les pensionnés, c’est bien. Mais cela ne suffira pas. Ces dernières années, on a perdu 5.000 emplois pendant que la productivité augmentait de plus de 25% ! On doit faire plus de boulot avec moins de monde. Et c’est la foire chaque fois qu’on veut prendre un jour de congé parce qu’on ne trouve pas de remplaçant. Résultat : il y a des milliers de jours de congé de retard. Un autre gros problème, c’est qu’il n’y a rien dans cet accord pour garantir que les travaux dits « non ferroviaires » (en particulier le nettoyage) resteront effectués par du personnel SNCB et pas confiés à des sous-traitants. Enfin, rien n’est prévu pour ceux qui veulent passer en 4/5 ou à mi-temps parce qu’à 50 ans, ils ont le dos cassé ou qu’ils ne parviennent plus à récupérer.